Lieutenant de la 1ère Division de la France Libre (1 DFL)

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Goumier du 2ème Groupement de Tabors Marocains (2ème G.T.M.).

Du 7 au 17 décembre 1944 le 2ème GTM est rattaché à la 36th DIUS afin de s’emparer d’Orbey (68) pour pouvoir s’infiltrer plus à l’est vers Trois-Epis, rebord naturel des Vosges permettant d’avoir une vue dégagée sur la plaine d’Alsace.
Le 6ème Tabor s’empare d’Hachimette(68) le 7 décembre 1944 et tente une action pour prendre Lapoutroie(68) mais est violemment repousser par les troupes allemandes. le lendemain l’attaque sur Lapoutroie est reprise avec succès et dans la foulée le 73ème goum se lance à l’assaut du Grand Faudé (773 mètres) qui domine les vallées avoisinantes et prend le contrôle du sommet et de sa tour. Le 9 décembre le 1er Tabor renforcé par des blindés tente de s’ouvrir la voie sur Orbey (68)…la lutte est acharnée et après 3 jours de combats ininterrompus dans le froid et la neige les goumiers donnent des signes de fatigue. De plus les évacuations pour pieds gelés deviennent de plus en plus nombreuses. Le 10 décembre les goumiers positionnés au Grand Faudé repoussent une neuvième contre-attaque allemande. Les jours qui suivent le 2ème GTM a de nombreuses pertes suite aux attaques allemandes incessantes pour déloger les goumiers des positions stratégiques qu’ils tiennent héroïquement.

Orbey est libéré le 16 et Kaysersberg le 18 décembre 1944. Mis à disposition de la 3ème DIUS le 2ème GTM à pour mission de nettoyer la forêt domaniale de Kaysersberg. Le 31 décembre 1944 , le 2ème GTM est à la limite de ses forces; 900 hommes sont hors de combat et il est relevé par une unité de la 3ème DIUS.
Après une période de repos bien mérité le 1er Tabor est rattaché le 20 janvier 1945 à la 2ème DB derrière Sélestat (67), le 15ème Tabors est rattaché à la 1ère DFL et le 6ème s’installe à Villé (67). Lors de la phase finale de la réduction définitive de la poche de Colmar ils libèrent Muttersholz (67), Hilsenheim (67), Ehrwihr (67), nettoient la forêt de l’Illwald et atteignent le Rhin à Diebolsheim (67) et Schoenau (67). A partir du 4 février les goumiers sont mis au repos dans le Val de Villé (67)…c’est la fin des combats en Alsace avant sa participation à la campagne d’Allemagne.
Les goumiers marocains sont des soldats appartenant à des goums (unités d’infanterie légères de l’armée d’Afrique composées à 80% de soldats marocains sous encadrement d’officiers et sous-officiers français).
Ces unités existe depuis 1908 (et jusqu’en 1956).
Un Goum correspond à une compagnie et regroupe environ 200 goumiers. Les goums sont regroupés en Tabor soit l’équivalent d’un bataillon(3 à 4 goums).
Le Groupement de tabors marocains (GTM) correspond à un Régiment qui est composé de 3 Tabors. Pendant la seconde guerre mondiale chaque GTM est composé d’environ 3 000 hommes dont 200 officiers et sous-officiers. Les 4 GTM constituaient une force de armée de 12 000 hommes.
Les Goumiers Marocains s’illustrent de 1942 à 1945 lors de des campagnes d’Italie (au sein du Corps Expéditionnaire Français – CEF) et des campagnes de France et d’Allemagne où ils obtiennent 17 citations collectives à l’ordre de l’Armée et 9 à l’ordre du Corps d’Armée.
Le 2e groupement de tabors marocains (2e GTM) est, après le 2ème Régiment de Chasseurs Parachutistes (2 RCP), l’une des 6 unités d’infanterie française les plus décorées de la deuxième Guerre mondiale avec le 3ème Régiment de Tirailleurs algériens ( 3 RTA), le 4ème Régiement de Tirailleurs Tunisiens (4 RTT), le Régiment de Marche du Tchad (RMT), la 13ème Demi-Brigade de Légion Etrangère (13 DBLE) et le Bataillon d’infanterie de marine et du Pacifique (BIMP).
Entre 1943 et 1945, les 4 GTM sont constitués de la manière suivante :
1er GTM : colonel Georges Leblanc
2e tabor : 51e, 61e et 62e goums
3e tabor : 4e, 65e et 101e goums
12e tabor : 12e, 63e et 64e goums

Depuis son départ du Maroc le 2°GTM a subi des pertes sévères :
450 officiers, sous-officiers, goumiers tués ou blessés en Tunisie.
336 tués et 2027 blessés pendant la campagne de France.
2e GTM (ne participe pas à la campagne d’Italie du CEF mais seulement à celle de Corse et de l’île d’Elbe en septembre-octobre 1943 puis de France et d’Allemagne) : colonel Boyer de la Tour
1er tabor : 47e, 58e, 59e et 60e goums
6e tabor : 36e, 72e, 73e et 74e goums
15e tabor : 8e, 11e, 30e et 39e goums
3e GTM : colonel Jacques Massiet du Biest (Débarquement de Provence)
9e tabor : 81e, 82e et 83e goums
10e tabor : 84e, 85e et 86e goums
17e tabor : 14e, 18e et 22e goums
4e GTM (renvoyé au Maroc après la campagne d’Italie et ne participa pas à la campagne de France. Il fut remis sur pied en décembre 1944 pour la campagne d’Allemagne): colonels Soulard, puis Gautier et enfin Parlange (à partir du 2 novembre 1944) .
5e tabor : 41e, 70e et 71e goums
8e tabor : 78e, 79e et 80e goums
11e tabor : 88e, 89e et 93e goums

BENNWIHR

Binôme anti-char de la 12th Armored Division (USA).

Le tireur est équipé d’un lance-roquette M9A1 (Launcher Rocket, Antitank M9A1) qui est une arme antichar d’infanterie légère permettant de tirer des roquettes anti-chars à charge creuse M6A3 de 60 mm, grâce à un système de mise à feu électrique.

Cette version est démontable en 2 partie (plus pratique à transporter) entre en service en septembre 1944. Elle est très apprécié par les fantassins alliés du fait de sa légèreté et sa facilité d’utilisation.
Elle prend le prend l’appellation de « Bazooka » au sein de l’armée américaine du fait de sa ressemblance à un trombone fantaisiste inventé par le comédien et humoriste Bob Burns.

Le chargeur (ou pourvoyeur) qui accompagne le tireur transporte dans une musette « Bag Carrying Rocket M6 » en toile les roquettes nécessaire pour le bazooka.

Le pourvoyeur a pour mission de charger la roquette dans le tube et la relier au système électrique avant le tir de celle-ci par le tireur. Il est également équipé d’un pistolet mitrailleur M3 « Grease Gun » ,calibre 45 ACP (11.43mm) pour assurer la protection rapprochée du binôme.
Canopy Republic P-47D Thunderbolt « Bubbletop ».

« Verrière bulle » dite canopy en anglais en plexiglas d’un chasseur-bombardier P-47D Thunderbolt récupérée en 2004 dans le secteur de Colmar (68).
Ci-dessous une photo du P47D serial number 44-20-938 de la 2ème escadrille du Groupe de Chasse français GC II/3 « Dauphiné » en vol permettant de bien distinguer la « verrière bulle » ou « Bubbletop ».
Du 13 juin 1944 au 1 mai 1945, le GC II/3 « Dauphiné » effectue 388 missions de guerre soit 3564 sorties représentant 6348 heures de vol.

Gros plan de la « verrière bulle » du P-47D-27-RE sérial number 42-27295, avec à son bord le sous-lieutenant Roger Guillaume (1920-2006) du GC II/5 « Lafayette » qui sera touché par la Flak allemande lors de l’attaque d’un train en gare de Colmar le 20 novembre 1944.



Tireur FM Bar, 15th Regiment, 3rd Infantry Division (USA).

Renée Marie Marguerite BURGERT(1935 – 2018)

Agée de 10 ans, Renée Burgert est en tenue traditionnelle alsacienne, lors de la libération le 5 février 1945 de son village natal de Walbach(68) qui se trouve dans la vallée de Munster.
Elle était née le 22 novembre 1935 à Walbach et est décédée le 14 mai 2018 à Trois-Epis Ammerschwihr(68).

SOLDAT AMALGAME

Soldat du 152ème Régiment d’Infanterie.

Tirailleur Sénégalais de la 9ème Division d’Infanterie Coloniale (9ème DIC).
